Abstract
Abstract: The writing, as terrible as it is, is nevertheless reassuring, because it puts the difficult moments in image, in word; it connects us to past experiences, to men and women who went through them, going through moments of hardship, but also of consolation. The goal of literature writing is not just the disaster itself, but, it is also about taking care of oneself and others and to express how society has experienced this disaster and how to remedy it. Even more, the catastrophe sometimes goes beyond the framework of the country to reach the extent of the whole world. Indeed, the disaster at the port of Beirut on August 4, 2020 is the best example. In early summer 2020, novelist Chérif Majdalani decides to keep a journal to bear witness to the daily facts of Lebanon, ruined by the economic crisis as well as the corona virus pandemic which is invading the world. His book, Beirut 2020 is first and foremost a diary in which he recounts snippets of his daily life and that of those close to him, he adds to the description of the facts, his emotions, his reflections and his meditation. But in addition to the general crash, the explosion of August 4, 2020, came to accelerate the collapse; the chronicle is then transformed into a mirror of the disaster. The author narrator decides to exorcise suffering through writing. The question then arises: to what extent can writing be a remedy? How can it remedy the trauma of the port disaster? How can this diary be a therapy for the narrator and for his wife? In this research, we will study first the textualization of the collapse, then the structure of the book in 2 stages and the analysis of the collapse caused by corruption, and finally the study of therapy through writing.
Résumé: L’écriture, aussi terrible qu’elle soit, est malgré tout rassurante, car elle met en image, en parole les moments difficiles, elle nous relie aux expériences passées, aux hommes, aux femmes qui les ont traversées, passant par des moments d’abattement, mais aussi de consolation. Le but de l’écriture littéraire n’est pas uniquement la catastrophe, mais il s’agit de prendre soin du moi ainsi que des autres et d’exprimer comment la société a vécu cette catastrophe et comment y remédier. Même plus, la catastrophe dépasse parfois le cadre du pays pour atteindre l’étendue du monde entier. En effet, la catastrophe du port de Beyrouth le 4 août 2020 en est le meilleur exemple. Au début de l’été 2020, le romancier Chérif Majdalani décide de tenir un journal pour témoigner des faits quotidiens du Liban, ruiné par la crise économique ainsi que la pandémie du virus corona qui envahit le monde. Son livre, Beyrouth 2020 est d’abord un journal où il raconte des bribes de son quotidien et de celui de ses proches, il y ajoute à la description des faits, ses émotions, ses réfections et sa méditation. Mais à l’effondrement générale vient s’ajouter l’explosion du 4 août 2020 qui accélère l’effondrement ; la chronique entamée se transforme alors en un miroir du désastre. L’auteur narrateur décide d’exorciser la souffrance par l’écriture. Une question se pose alors : dans quelle mesure l’écriture peut-elle être un remède ? Comment peut-elle remédier au traumatisme de la catastrophe du port ? Comment ce journal peut-il être thérapeutique pour le narrateur et pour sa femme ? Dans cette recherche, nous allons étudier en premier la mise en texte de l’effondrement, ensuite la structure du livre en 2 temps et l’analyse de l’effondrement causé par la corruption, enfin l’étude de la thérapie par l’écriture.
Keywords
catastrophe, therapeutic writing, corruption, collapse, catastrophe, écriture thérapeutique, corruption, effondrement
Recommended Citation
Iskandarani, Nadia
(2021)
"WRITING THERAPY IN THE NOVEL "BEYROUTH 2020" BY CHERIF MAJDALANIL’ECRITURE THERAPEUTIQUE DANS LE ROMAN « BEYROUTH 2020 » DE CHERIF MAJDALANI,"
BAU Journal - Society, Culture and Human Behavior: Vol. 3:
Iss.
1, Article 5.
DOI: https://doi.org/10.54729/2789-8296.1084