Author ORCID Identifier
Michel Abou Khalil - https://orcid.org/0000-0002-6727-5151
Abstract
Le Liban, un pays riche artistiquement et intellectuellement, est la scène par excellence d’un enchainement de catastrophes depuis sa naissance jusqu’à nos jours. L’explosion du port de Beyrouth le 4 Août 2020 en constitue l’ultime épisode et peut-être le plus dramatique de tous. Un phénomène inédit s’est révélé suite à cette tragédie sans précédent : la scène culturelle s’est immédiatement mobilisée sans passer par une étape mnésique post catastrophe comme c’est en général le cas après un désastre. Que s’est-il passé ? Pourquoi une telle urgence ? Comment les artistes ont-ils utilisé leur créativité pour exprimer l’indicible, le penser, en témoigner, sensibiliser et commencer un processus de guérison des blessures traumatiques ? Afin de répondre à cette problématique, nous allons explorer une création post-catastrophe relevant des arts visuels. L’exposition L'Art Blessé présentée du 16 décembre 2020 au 16 janvier 2021 à La Villa Audi, propose une série d’oeuvres sinistrées provenant de collections privées beyrouthines. Les dommages subis vont engendrer une mise en abyme où les traces se métamorphosent en oeuvre dans l’oeuvre. La scénographie de l’architecte Jean Louis Mainguy, accompagnée de poèmes et de musique, est ancrée dans l’interdisciplinarité.
Keywords
Art, post-disaster, woonded, traumatic, traces, mise en abyme, healing, Art, post-catastrophe, blessé, traumatique, traces, mise en abyme, guérison
Recommended Citation
Abou Khalil, Michel
(2022)
"L’ART POST-CATASTROPHE : UN TÉMOIN ACTIVISTE,"
BAU Journal - Society, Culture and Human Behavior: Vol. 3:
Iss.
2, Article 10.
DOI: https://doi.org/10.54729/OLAD2674